Intervenants
Amélie Charbonnier
Maquettiste
Jeudis midi
12h
Maquette d’Amélie Charbonnier de l’École Athanor
Avec : Santiago Alvarez, Walid Caid, Fadhila Cherel, Amélia Ewu, Laura Issaad, Shems Khettouch, Élisa Libri, Chanaël Meimoun, Nicolas Monsavane, Jorge Pardo Cabrera, Cyndi Portella, Taddéo Ravassard, Myra Zbib
Et les voix de : Alice Allouc, Alix de Guérines, Hao Yang Wu
Création Lumières : Tanguy Gauchet
Création Son : Martin Jaugey
Création Vidéo : Cyndi Portella
Mise en scène de la maquette : Amélie Charbonnier
Résumé du texte :
Le lendemain de la finale de la ligue des champions de 2022, la police casse la porte de l’appartement de David à 6h du matin et embarque violemment son père. Le jeune homme assiste à la scène terrifié sous sa couette. Pour gérer l’évènement, il va convoquer la figure de Karim Benzema qui le suivra sur toute sa journée suivante. Au collège, d’ailleurs, tout le monde est déjà au courant, et tente de mettre en place des moyens de le soutenir, de manière plus ou moins malhabile.
Note d’intention :
Le lendemain de la finale de la Ligue des Champions, la police défonce la porte de l’appartement de David. Elle embarque son père, brutalise sa mère, efface toute trace de liesse. Le garçon se retrouve seul, abandonné à lui-même.
Autour de lui, la vie bat son plein – les voisins de l’immeuble, les ami.e.s, les profs, les collégiens… oscillent entre méfiance et solidarité.
Mais David est bloqué.
Avec pour seul soutien, son idole : Karim Benzema.
Quelles marques une telle intervention de police peut-elle laisser sur la peau et dans la chair d’un enfant ?
Cette maquette propose de traverser l’intégralité de la pièce de Clémence Attar sous le prisme des sensations et des perceptions de David, un jeune fan de foot, qui voit son monde s’effondrer sous ses yeux.
L’écriture de Clémence est musicale, dynamique, chaque prise de parole est tactique, ludique et porte en elle une soif insatiable de vivre, de gagner.
Au service de cette écriture, la traversée convoque musique, théâtre, danse, scénographie, polyphonie des voix et des corps en présence ; invite à changer de peau.
Et ce, sans oublier le football. Entre action individuelle, jeu d’équipe, défaite et victoire, ce match de foot retrace la journée mouvementée de David.
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Maquettiste
Jeudis midi
12h
Maquette de Pienza Santos Echeverria du Conservatoire du XIVe arrondissement de Paris Darius Milhaud
Résumé du texte :
Rescapé du front et médaillé pour sa bravoure, le lieutenant Corto arrive à la Bastide, une citadelle située à l’extrémité des terres civilisées. A peine installé, il demande à être détaché sur le rocher, un avant-poste perdu au milieu des vagues, seulement fréquenté par les mouettes et battu des vents. Mais que se cache-t-il derrière ce mur de brume que redoute tant l’État-major ? Et qu’est donc venu chercher Corto, exilé volontaire au cœur de l’enfer ?
Note d’intention :
Nous proposons de donner à voir, à entendre, à sentir le récit d’un homme qui fuit les ordres affreux auxquels il a trop obéi toute sa vie. Corto veut faire taire les cris qui retentissent comme un écho infini dans sa tête. Il est décidé à rompre avec l’humanité et pour cela s’engage au poste de vigie du bout du monde à la limite d’un territoire inconnu et menaçant.
La pièce rend compte de la perte de sens d’un homme qui, défait de tout espoir, se dirige vers sa mort : elle interroge la façon que nous avons d’être au monde. Nous avons choisi de nous confronter à la puissance froide et dure de la pièce en embrassant la folie imaginative qu’elle dégage. Nous voulons la rendre mythe et tourbillon jusqu’à la danse finale – qu’elle soit mortuaire ou libératrice. Si l’espoir apparaît mince, c’est que nous reconnaissons l’atrocité de l’humanité dans Corto.
Quatre comédien·ennes au plateau pour successivement incarner la constellation des êtres que rencontre Corto, bouffons ou divinités, tous témoins de l’extrême solitude de l’homme et de la grande cruauté destructrice de l’humanité. Nous sommes animés par l’envie de matérialiser au plateau cette richesse de formes et d’espaces autour d’un homme qui s’éteint – ou est-ce au contraire qu’il voit pour la première fois ?
Par cette mise en voix, nous espérons vous faire découvrir l’atmosphère d’un espace entre-mondes dont nous avons été les explorateur·rices.
Pienza Santos Echeverria
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Maquettiste
Pienza Santos Echeverria a 23 ans et est entrée au Conservatoire de Darius Milhaud du 14e arrondissement de Paris en 2021. Elle partage son temps entre la pratique artistique et des études de philosophie politique et de droit axées sur la défense des droits fondamentaux. Elle habite aujourd’hui à Marseille mais a grandi à Saint-Denis, ce qui lui a permis d’avoir la chance de participer aux deux premières éditions de la troupe éphémère de Jean Bellorini, deux années qui ont marqué pour toujours son rapport au théâtre. En 2019-2020, elle a mis en scène une création originale Zakhor ou tu continueras de raconter, avec une troupe amateure qui a pu être jouée à Saint-Denis en juin 2020, et au Festival « La nuit derrière les forêts » en juillet 2021. C’est un spectacle mêlant chants, danse et textes et qui met en scène et interroge la transmission – ou l’absence de transmission – des récits d’exil des ascendants à la troisième génération. La pièce ne se veut pas documentaire mais se pense plutôt comme une traversée, une invitation à la parole « Asoka » (langue du sud de l’Inde) qui signifie la libération du chagrin.
Jeudis midi
12h
Maquette par les comédiennes et comédiens du Studio JLMB
Résumé du texte :
Paul aimait Lise, mais Lise a choisi Dieu.
À la gare de Mâcon, Paul monte dans un train. Et ne le quittera plus.
C’est l’histoire d’un dépit, d’un homme abasourdi, qui veut retrouver prise sur sa vie.
En quoi croire et comment se redonner des pouvoirs.
Note d’intention :
Selon une musique qui nous est chère Grand Corps Malade chantonne que les histoires d’amour sont comme les voyages en train. Et si ce voyage en train était cette fois l’histoire d’une rupture ? Le moment où tout bascule. Un déchirement intense imposé où l’autre part sans se retourner. Comment accepter de perdre ce petit bout de nous qui manque ?
Tout au long de ces voyages Paul refuse de sortir de la gare, pour ne faire que des allers et retours Paris-Macon, si bien qu’il ne sait plus qui il est, ce qu’il fait ou ce qu’il devrait faire.
Avec 5 comédiens sur scène nous avons voulu transformer ce huit clos en un univers hors du temps, où les objets lévitent et les personnages défilent. Inutile de rester cloîtrer dans un train car nous vous emmenons en voyage dans la tête de Paul. Ainsi, les personnages ne sont pas toujours visibles, leurs voix raisonnent et leurs ombres apparaissent.
Non Paul ne devient pas fou, il aimait une femme mais qui en aimait un autre bien plus grand que lui : Dieu. Lise rentre au cloître et lui rentre dans ce train… va-t-il y rester lui aussi jusqu’à la fin de sa vie ?
Les trajets s’enchaînent et s’accumulent jusqu’à l’asphyxie. Ces répétitions invitent à un travail sur le rythme afin que l’étau se resserre pour Paul, tout comme pour le public situé lui aussi dans ce train dès son arrivée en salle.
Paul se retrouve dans une barque sur le Styx et c’est à travers les rencontres d’une femme, d’un enfant et même de Dieu qu’il pourra espérer revenir à lui, si retour il y a…
Idil Eker et Capucine Vaissettes
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Maquettiste
Idil Eker commence sa formation artistique par la danse classique et le piano à l’âge de 6 ans. Elle joue plusieurs fois à l’Opéra de Süreyya à Istanbul. Elle arrive en France en 2018 et intègre le Cours Florent en 2019. Elle se forme auprès de Julie Recoing, Nicolas Guimbard, Jerzy Klesyk, Bruno Blairet, Christophe Reymond de Wit… Actuellement elle est en première année du Studio JLMB. Elle parle turc, français et anglais couramment.
Maquettiste
Capucine Vaissettes débute sa formation théâtrale au conservatoire du XVIIe arrondissement de Paris puis découvre l’improvisation en 2019 en intégrant la Ligue Universitaire d’Île-de-France.
À la suite d’une année d’échange à l’Université de Buenos Aires, elle s’intéresse à la protection des œuvres artistiques. Elle parle espagnol et anglais. Elle est désormais diplômée du Master de la Sorbonne en propriété intellectuelle et titulaire du barreau de Paris.
Elle intègre le Studio Jlmb en 2023 afin de devenir comédienne.
Jeudis midi
12h
Maquette par Jeanne Zuccarelli du Studio JLMB
Résumé du texte :
Henriette a vécu de 32 à 74 ans dans l’asile d’aliénés de Montperrin à Aix-en-Provence. Un dossier retrouvé par miracle en 2021, des lettres et des bulletins de santé ont permis de saisir quelques fragments de sa vie. Quelques lettres griffonnées par ses soins sont la substantifique moelle de ce monologue. Reprendre son langage est une tentative de sortir de l’oubli et d’entendre enfin sa parole. Une tentative de consoler les vivants en réparant les morts.
Note d’intention :
Atteinte de troubles psychiques, essentiellement caractérisés par des attitudes stéréotypées, du négativisme, de l’oppositionnisme et du mutisme, Henriette est une femme internée dans un asile du sud de la France de 1930 jusqu’à sa mort en 1976.
Nous allons donner aux spectateurs le point de l’autrice plutôt que celui d’Henriette. Cyrille Atlan retrace les pas de son aïeule à travers des correspondances et des documents en entremêlant à la fois un monologue intérieur et des lettres administratives relatives à l’enfermement d’Henriette Ouzilou.
L’autrice, présente au plateau, fait exister trois espaces temps à travers son regard et son enquête.
Cyrille Atlan a choisi de traiter la langue d’Henriette d’une manière très singulière. A première vue, cette langue décousue peut paraître assez déstabilisante ou confuse. Mais au fur et à mesure du texte, le langage d’Henriette s’éclaire, devient finalement accessible, et finit par s’inscrire dans une logique et un naturel surprenants, émaillés de beaucoup d’humour et de sensibilité. Henriette et les autres personnages existent à travers les yeux de Cyrille, et offrent la possibilité de « rencontrer » véritablement son aïeule. Elle offre après presque un siècle à cette dernière la possibilité de pouvoir enfin raconter son histoire à sa manière.
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Maquettiste
Jeanne Zuccarelli débute sa formation théâtrale au lycée Dessaignes à Blois en spécialité théâtre. Après deux ans à Londres, où elle profite de l’offre culturelle et artistique proposée par la ville, elle rentre à Paris où elle entame une formation de comédienne au Studio JLMB. Poussée non seulement dans le jeu auprès d’intervenants comme Sylvain Levitte, Jonathan Heckel ou encore David Eguren en chant, elle écrit et met en scène plusieurs formes théâtrales dans le cadre de cartes blanches proposées par l’école. Là naît Manifeste, un spectacle qui assemble textes féministes et témoignages personnels, programmé au théâtre El duende (Ivry) en octobre 2023.
Jeanne sort du Studio JLMB en juin 2024. Henriette est sa première mise en scène sur laquelle elle travaille en parallèle de futurs projets.
Jeudis midi
11h
Réservation Conférence de pressePartager cet évenement
Les Écrivaines et Écrivains Associés du Théâtre (E.A.T) et le Théâtre de l’Opprimé vous convient à une conférence de presse le jeudi 26 septembre à 11h pour découvrir les textes et les artistes des Jeudis Midi de la saison 2024-2025 !
Cette conférence de presse sera suivie d’un apéritif.
Une fois par mois, faites un pas de côté et venez prendre une pause culturelle pendant nos Jeudis midi ! Profitez d’une heure d’évasion pour découvrir une première ébauche des pièces contemporaines remarquées par les comités de lecture des E.A.T et mises en maquette par des metteuses et metteurs en scène, en présence des autrices et auteurs.
PROGRAMME DES JEUDIS MIDI 24-25 :
Jeudi 10 octobre 2024 : Henriette de Cyrille Atlan, mise en maquette de Jeanne Coupu du Studio JLMB
Jeudi 14 novembre 2024 : Le Train de Sophie Dusigne, mise en maquette d’Idil Eker et de Capucine Vaissettes du Studio JLMB
Jeudi 12 décembre 2024 : Le Rocher (les naufragés) de Christophe Marachian, mise en maquette du Conservatoire du XIVe arrondissement de Paris Darius Milhaud
Jeudi 23 janvier 2025 : David à grande vitesse de Clémence Attar, mise en maquette de l’École Athanor
Jeudi 13 février 2025 : Feu du ciel de Marine Chartrain, mise en maquette du Studio ESCA
Jeudi 20 mars 2025 : Gardienne des baies de Pauline Guillerm, mise en maquette de l’ESAD / PSPBB
Jeudi 10 avril : Châteaubriand de Laurie Léveillé, mise en maquette du Conservatoire de Cergy-Pontoise